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Le monde fabuleux de Lakmé

20 mars 2009

Passe à ton voisin

Quand j'étais gosse
Je rêvais de tout
De pouvoir voir de près la lune
De gambader un peu partout
De voir ce qui se cache derrière les dunes
J'ai même rêvé d'être agriculteur
De vivre là haut entre ces deux fleurs
Les yeux béants restés rivés
Sur les couleurs d'un arc en  ciel
J'avais la bouche en forme de cœur
J'embrasse une vie au gout de miel
C'était un monde imaginaire
Je croyais même aux bons hommes verts
Et aux petits lutins

Un matin, un lutin
M'a dit tout est possible
Que tous les rêves du monde
Te seront accessibles
C'était  la voix d'un sage
Qui ne veut que ton bien
écoute son message
Et passe à ton voisin
Et passe a ton voisin

J'ai fait mon sac, mon balluchon
J'ai pris mes feutres et mes crayons
A chaque problème sa solution
Je n'avais qu'une seule ambition
Celle de chanter la vie des autres
J'ai fais ce choix d'être des vôtres
Et de penser les plaies des Anges  je n'attends plus ce bel apôtre
Et si le destin choisi le bien
Je ferai ce que je pense et qui me plaît
En faisant vivre ce doux espoir
Quand d'autres exploitent le désespoir
Qui plane sur l'être humain

Un matin, un lutin
M'a dit tout est possible
Que tous les rêves du monde
Te seront accessibles
C'était  la voix d'un sage
Qui ne veut que ton bien
écoute son message
Et passe à ton voisin
Et passe a ton voisin

 

De tous les rêves que j'ai construit
Que reste t-il au fond de moi?
      

Ces vielles photos, ces lourds émois
Que j'ai classé par utopie
Si tu entends aussi cette voix
C'est qu'on est tous un peu comme toi
Le bel enfant s'est endormi
Dans le train-train de la petite vie
La belle Alice nous a menti
Sur les merveilles de son pays
A mes idées, je reste fidèle
Car après tout la vie est belle
Et on verra demain

Un matin, un lutin
M'a dit tout est possible
Que tous les rêves du monde
Te seront accessibles
C'était  la voix d'un sage
Qui ne veut que ton bien
écoute son message
Et passe à ton voisin
Et passe a ton voisin

Ridan

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10 mars 2009

Ma petite chipie

Mais d'où te vient ce petit sourire en coin
Qui te rend si belle chaque matin
Qui me donne envie chaque jour d'être demain
Envie de revenir plus vite que j'suis parti

Et cette petite phrases parsemée de silences
Ces premiers pas perdus dans l'errance
L'éveil est dur, sans doute que les murs dansent
Pour arriver enfin à la salle de bain
Et là c'est là que tout recommence
La douche, le mal qui agit, la patience
Comme une Marianne attendue par la France
Du calme ma belle, tu friserais l'élégance

Mais d'où te vient ce petit sourire en coin
Qui me tient les jours et toutes les nuits de ma vie
Tu es celle que j'aime tant ma petite chipie
Mon idéal, mon utopie

Mais d'où te vient ce petit sourire en coin
Qui changerait Don Juan en Don Quichotte
Et qui mettrait chaque homme à la popote
Pour cuisiner des plats en papillote
Que tu dégusterais comme une enfant
En mélangeant les plats et les desserts
En mélangeant le vin rouge et le vin blanc

 

                        
Et ce petit sourire coincé entre tes dents

Mais d'où te vient ce petit sourire en coin
Qui file, qui brille, chaque jour et chaque matin
Tu es celle que j'aime tant ma petite chipie
Tu es celle que j'ai dans ma main
Tu es celle que j'ai dans ma main

Ridan

7 mars 2009

J'aimais

J'aimais les fées et les princesses
Qu'on me disait n'exister pas
J'aimais le feu et la tendresse
Tu vois je vous rêvais déjà

J'aimais les tours hautes et larges
Pour voir au large venir l'amour
J'aimais les tours de cœur de garde
Tu vois je vous guettais déjà

J'aimais le col ondoyant des vagues
Les saules nobles languissant vers moi
J'aimais la ligne tournante des algues
Tu vois je vous savais déjà

J'aimais courir jusqu'à tomber
J'aimais la nuit jusqu'au matin
Je n'aimais rien non j'ai adoré
Tu vois je vous aimais déjà

J'aimais l'été pour ses orages
Et pour la foudre sur le toit
J'aimais l'éclair sur ton visage
Tu vois je vous brûlais déjà

J'aimais la pluie noyant l'espace
Au long des brumes du pays plat
J'aimais la brume que le vent chasse
Tu vois je vous pleurais déjà

J'aimais la vigne et le houblon
Les villes du Nord les laides de nuit
Les fleuves profonds m'appelant au lit
Tu vois je vous oubliais déjà

Jacques Brel

6 mars 2009

La marée haute

La route chante
Quand je m’en vais
Je fais trois pas…
La route se tait
La route est noire
À perte de vue
Je fais trois pas…
La route n’est plus

Sur la marée haute
Je suis montée
La tête est pleine
Mais le cœur n’a
Pas assez

Mains de dentelle
Figure de bois
Le corps en brique
Les yeux qui piquent

Mains de dentelle
Figure de bois
Je fais trois pas…
Et tu es là

Sur la marée haute
Je suis montée
La tête est pleine
Mais le cœur n’a
Pas assez

Lhasa

5 mars 2009

La femme chocolat

Taille-moi les hanches à la hache
J'ai trop mangé de chocolat
Croque moi la peau, s'il-te-plaît
Croque moi les os, s'il le faut

C'est le temps des grandes métamorphoses

Au bout de mes tout petits seins
S'insinuent, pointues et dodues
Deux noisettes, crac! Tu les manges

C'est le temps des grandes métamorphoses

Au bout de mes lèvres entrouvertes
pousse un framboisier rouge argenté
Pourrais-tu m'embrasser pour me le couper...

Pétris-moi les hanches de baisers
Je deviens la femme chocolat
Laisse fondre mes hanches Nutella
Le sang qui coule en moi c'est du chocolat chaud...

Un jour je vais m'envoler
A travers le ciel à force de gonfler...
Et je baillerai des éclairs
Une comète plantée entre les dents
Mais sur terre, en attendant
Je me transformerai en la femme chocolat...

Taille-moi les hanches à la hache
J'ai trop mangé de chocolat...

Mathias Malzieu pour Olivia Ruiz, La Femme chocolat

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4 mars 2009

Noir et blanc

C'est une ville que je connais
Une chanson que je chantais
Y'a du sang sur le trottoir

C'est sa voix poussière brûlée
C'est ses ongles sur le blindé
Ils l'ont battu à mort, il a froid, il a peur
J'entends battre son coeur

De n'importe quel pays, de n'importe quelle couleur

Il vivait avec des mots
Qu'on passait sous le manteau
Qui brillaient comme des couteaux

Il jouait d'la dérision
Comme d'une arme de précision
Il est sur le ciment mais ses chansons maudites
On les connaît par coeur

La musique parfois a des accords majeurs
Qui font rire les enfants, mais pas les dictateurs
De n'importe quel pays, de n'importe quelle couleur
La musique est un cri qui vient de l'intérieur

Ça dépend des latitudes
Ça dépend d'ton attitude
C'est cent ans de solitude

Y'a du sang sur mon piano
Y'a des bottes sur mon tempo
Au-dessous du volcan je l'entends, je l'entends
J'entends battre son coeur

La musique parfois a des accords mineurs
Qui font grincer les dents du grand libérateur
De n'importe quel pays, de n'importe quelle couleur
La musique est un cri qui vient de l'intérieur

C'est une ville que je connais
Une chanson que je chantais
Une chanson qui nous ressemble

C'est la voix de Mandela
Le tempo Docteur Fela
Ecoute chanter la foule avec tes mots qui roulent
Et font battre son coeur

De n'importe quel pays, de n'importe quelle couleur
La musique est un cri qui vient de l'intérieur
De n'importe quel pays, de n'importe quelle couleur
La musique est un cri qui vient de l'intérieur...

Bernard Lavilliers

3 mars 2009

Sensualité

Jamais je n'aurais pensé...
"Tant besoin de lui"
Je me sens si envoûtée
Que ma maman me dit: ralentis
Désir ou amour
Tu le sauras un jour

J'aime j'aime
Tes yeux, j'aime ton odeur
Tous tes gestes en douceur
Lentement dirigés
Sensualité
Oh stop un instant
J'aimerais que ce moment
Fixe pour des tas d'années
Ta sensualité

Il parait qu'après quelques temps
La passion s'affaiblit
Pas toujours apparemment
Et maman m'avait dit: ralentis
Désir et amour tu le sauras un jour

J'aime j'aime
Tes yeux, j'aime ton odeur
Tous tes gestes en douceur
Lentement dirigés
Sensualité
Oh stop un instant
J'aimerais que ce moment
Fixe pour des tas d'années
Ta sensualité

Je te demande si simplement
Ne fais pas semblant
Je t'aimerai encore
Et encore Désir ou amour...

Axelle Red

2 mars 2009

Tendresse

On peut vivre sans richesse
Presque sans le sou
Des seigneurs et des princesses
Y'en a plus beaucoup
Mais vivre sans tendresse
On ne le pourrait pas
Non, non, non, non
On ne le pourrait pas

On peut vivre sans la gloire
Qui ne prouve rien
Etre inconnu dans l'histoire
Et s'en trouver bien
Mais vivre sans tendresse
Il n'en est pas question
Non, non, non, non
Il n'en est pas question

Quelle douce faiblesse
Quel joli sentiment
Ce besoin de tendresse
Qui nous vient en naissant
Vraiment, vraiment, vraiment

Le travail est nécessaire
Mais s'il faut rester
Des semaines sans rien faire
Eh bien... on s'y fait
Mais vivre sans tendresse
Le temps vous paraît long
Long, long, long, long
Le temps vous parait long

Dans le feu de la jeunesse
Naissent les plaisirs
Et l'amour fait des prouesses
Pour nous éblouir
Oui mais sans la tendresse
L'amour ne serait rien
Non, non, non, non
L'amour ne serait rien

Quand la vie impitoyable
Vous tombe dessus
On n'est plus qu'un pauvre diable
Broyé et déçu
Alors sans la tendresse
D'un cœur qui nous soutient
Non, non, non, non
On n'irait pas plus loin

Un enfant vous embrasse
Parce qu'on le rend heureux
Tous nos chagrins s'effacent
On a les larmes aux yeux
Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu...
Dans votre immense sagesse
Immense ferveur
Faites donc pleuvoir sans cesse
Au fond de nos cœurs
Des torrents de tendresse
Pour que règne l'amour
Règne l'amour
Jusqu'à la fin des jours

Bourvil

1 mars 2009

Tu viens richesse...

lojo01Tu viens richesse et tu t'en vas,
mon amour lui ne change pas.
Tu viens richesse et tu t'en vas,
mon amour lui ne change pas.

Ton nom est le plus beau
quand tu le donnes en partage
comme un trésor sans fin.
Ton nom est pollen et ombre.
Ton nom est sacre de l'instant
et moi l'enfant qui te fane
Non je ne peux rien te dire,
tout ne peut pas se comprendre.

Tu viens richesse et tu t'en vas,
mon amour lui ne change pas.
Tu viens richesse et tu t'en vas,
mon amour lui ne change pas.
Et si l'expérience ne s'achète pas,
l'amour lui ne se vend pas ;
la vérité se cache
sous n'importe quelle latitude
un soir de bal sous tonnelle,
dans un cabaret de brousse.

Tu viens richesse et tu t'en vas,
mon amour lui ne change pas.
Tu viens richesse et tu t'en vas,
mon amour lui ne change pas.

Certains se sont inquiétés
dans les petits soirs des bars,
dans la rue violette
des petits démons de leur ombre,
du grand délit de silence,
du crime de n'avoir pas dit :
Non il n'y a rien que je doive,
rien ne m'oblige ni me retient !

Péan/Lo'Jo

28 février 2009

Toute caresse toute confiance

Je te l'ai dit pour les nuages
Je te l'ai dit pour l'arbre de la mer
Pour chaque vague pour les oiseaux dans les feuilles
Pour les cailloux du bruit
Pour les mains familières
Pour l'œil qui devient visage ou paysage
Et le sommeil lui rend le ciel de sa couleur
Pour toute la nuit bue
Pour la grille des routes
Pour la fenêtre ouverte
Pour un front découvert
Je te l'ai dit pour tes pensées pour tes paroles
Toute caresse toute confiance se survivent

Paul Eluard

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